Matrimonio y Condición Femenina en la Literatura Española: Moratín y Clarín

Enviado por Chuletator online y clasificado en Francés

Escrito el en español con un tamaño de 5 KB

Ce n'est pas Ana qui a précipité sa résolution, comme l'espérait Frígilis ; ce sont les tantes qui ont découvert un fiancé pour la jeune fille. Le nouveau prétendant était l'Américain désiré et redouté, Don Frutos Redondo, venant de Matanzas avec une cargaison de millions (...) Il se présenta chez les Ozores et demanda à Dona Anuncia la main de la nièce.
Doña Anuncia s'enferme alors dans la salle à manger avec Doña Águeda, et lorsque la conférence est terminée, Anita apparaît. Doña Anuncia se leva près de la cheminée pseudo-féodale : elle laissa tomber sur le tapis La Etelvina, le roman qui avait enchanté sa jeunesse, et s'exclama :
-Ta tante et moi avons fait pour toi toutes sortes de sacrifices ; même notre misère, à peine cachée au monde, ne nous a pas empêchées de t'entourer de toutes les commodités désirables. La charité est inépuisable, mais nos ressources ne le sont pas. Nous ne t'avons jamais rappelé ce que tu nous devais (on te le rappelait tous les jours au déjeuner et au dîner), nous avons pardonné ton origine, c'est-à-dire celle de ta malheureuse mère, tout, tout a été oublié ici. Eh bien, vous paieriez tout cela de l'ingratitude la plus noire, de l'ingratitude la plus criminelle, si à la proposition que nous allons vous faire vous répondiez par un refus.... l'inqualifiable.
-Ineffable", répéta doña Agueda. Mais je crois que tout ce sermon est inutile, ajouta-t-elle, car la jeune fille sautera de joie dès qu'elle saura de quoi il s'agit.
-C'est ce que je veux, savoir comment je peux vous rendre service, à vous à qui je dois tant.
-Tout.
-Oui, tout, ma chère tante.
-Je suppose, reprit doña Anuncia, que vous ne vous souvenez même pas de cette folie du monjío ?
-Non, madame.
-Dans ce cas, interrompit Dona Agueda, comme vous ne voudrez pas être seule au monde le jour où nous disparaîtrons.....
-Vous n'aurez pas non plus d'amour caché, ce qui serait indécent.....
-Et puisque nous ne pouvons plus le faire... Et puisque nous ne pouvons plus le faire...
-Et comme il est de votre devoir d'accepter le bonheur qui vous est offert...
-Tu mourras de plaisir quand tu sauras que Don Frutos Redondo, l'homme le plus riche de l'Espolón, a demandé ta main aujourd'hui même.
Ana, contre l'ordre exprès de ses tantes, ne mourut pas de plaisir. Elle se taisait, elle n'osait pas opposer un refus catégorique.

Comparación Literaria: Matrimonio y Mujer en Moratín y Clarín

Si de las niñas es una obra teatral escrita por Leandro Fernández de Moratín en el siglo XVIII, mientras que La Regenta es una novela escrita por Leopoldo Alas, conocido como Clarín, a fines del siglo XIX. Aunque estas obras pertenecen a diferentes épocas, ambas abordan cuestiones relacionadas con el matrimonio y la situación de la mujer en sus respectivos contextos históricos.

Si de las niñas (Leandro Fernández de Moratín)

Esta comedia critica las prácticas de los matrimonios de conveniencia, destacando la falta de elección y la presión social en las uniones matrimoniales. La obra cuestiona la tradición de los matrimonios arreglados, abogando por el derecho de las mujeres a elegir a sus propios cónyuges. A través de situaciones cómicas y diálogos ingeniosos, Moratín denuncia la rigidez de las normas sociales y la falta de libertad de las mujeres en asuntos matrimoniales.

La Regenta (Leopoldo Alas, Clarín)

Esta novela, ambientada en una ciudad ficticia, aborda la vida de Ana Ozores, la protagonista conocida como "La Regenta". La trama explora el matrimonio infeliz de Ana con el regente, Víctor Quintanar. A través de la historia, Clarín critica las normas sociales opresivas, la hipocresía religiosa y la falta de opciones para las mujeres en el siglo XIX. Ana Ozores representa la lucha de una mujer por encontrar su identidad y escapar de las limitaciones impuestas por la sociedad y la institución del matrimonio.

La Situación de la Mujer en los Siglos XVIII y XIX

En general, la situación de las mujeres en los siglos XVIII y XIX estaba marcada por la restricción de sus derechos, las expectativas tradicionales de género y la falta de autonomía. Las mujeres de la alta sociedad a menudo se veían limitadas a roles domésticos y se esperaba que cumplieran con las normas sociales establecidas.

La Denuncia Artística

Tanto en el teatro como en la novela, los artistas de la época denunciaban las restricciones impuestas a las mujeres. A través de la sátira, la ironía y la representación de personajes femeninos complejos, estos escritores destacaban las injusticias y las limitaciones que enfrentaban las mujeres en materia de matrimonio y roles de género.

En resumen, estas obras literarias reflejan la crítica a las prácticas de matrimonios de conveniencia y la situación de las mujeres en sus respectivos períodos, contribuyendo a la discusión sobre la emancipación y la igualdad de género.

Entradas relacionadas: